Auteur/autrice : Paul Sernine

C’est en plein milieu de la Seconde Guerre Mondiale, et alors que ses salariés sont très impliqués dans la résistance passive ou active, que Peugeot décide de son avenir pour l’après-guerre en jugeant la voie du milieu la plus attractive, définissant la politique de la maison pour les 20 à 30 années à venir. Ce choix judicieux, réfléchi et prudent fera le succès de Peugeot qui passera, grâce à la 203 puis ses héritières, de la 4ème place du marché à celui d’ogre, achetant coup sur coup dans les années 70 Citroën puis Simca, et devenant l’égal d’un Renault pourtant…

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A la voir si frêle et un peu démodée (ou plutôt surannée), on imagine mal la 204 comme une voiture révolutionnaire. Et pourtant, cette voiture polyvalente de 6CV allait bouleverser la maison Peugeot tout en montrant la voie de la modernité dans la catégorie des compactes puis des citadines à l’ensemble des constructeurs. Un coup de maître qu’il convient ici de saluer. Production (1965-1976) : 1 604 296 exemplaires Première esquisse du projet D10 par Paul Bouvot Peugeot la provinciale Depuis la fin de la guerre, Peugeot traçait son bonhomme de chemin à un rythme de sénateur sur la voie…

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La brillante idée du service marketing de GM pour élargir la gamme Saab à peu de frais fait-elle de la 9-2X un objet de désir ? Sur le marché américain, à l’époque, la compacte nippone grimée en suédoise n’a pas fait d’étincelle : ceux qui voulaient une “petite” Saab se contentaient d’une 9-3 tandis que les amateurs du boxer et du logo aux 6 étoiles s’offraient une vraie Subaru. Cette vérité à l’instant T (2004-2006) n’est plus la même aujourd’hui : la débilité du projet en fait toute la saveur et la rend particulièrement désirable en collection. Retour sur ce…

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Si la 204 était une véritable révolution (tant pour Peugeot que sur le marché), la 304, elle, n’était qu’une simple évolution. Pourtant, elle inaugurait un nouveau segment pour la marque : celui des berlines compactes, à une époque où les gammes commençaient à se structurer. Chaînon manquant entre la “petite” 204 et la grande 504, la 304 va permettre à Peugeot d’élargir sa clientèle à moindre frais quand Citroën dépensait sans compter pour développer une GS. Une stratégie prudente, mais payante. Production (1969-1979) : 1 178 423 exemplaires (dont 849 103 berlines) De la « petite » 204. à la « grande 304…

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Né du hasard et de la concordance des planète, la MG RV8 est un roadster à l’ancienne qui se veut pourtant moderne, clin d’oeil au passé et teaser du futur, en bref, un truc comme seuls les anglais savent faire : réalisé à l’arrache, avec un budget riquiqui, une certaine dose de kitsch (ou d’humour anglais, au choix) et pour un prix délirant. Et malgré tout cela, ce roadster RV8 est totalement indispensable. Production (1993-1995) : 2 014 exemplaires (1 983 exemplaires de série et 31 de développement ou pré-séries, dont seulement 24 immatriculés). 311 exemplaires vendus en Angleterre, 91…

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Lancée en novembre 1977, la 305 reste dans la suite logique de la maison Peugeot à l’époque : du sérieux, du rustique, du solide. Dans la lignée de la 304, elle en récupère les moteurs sans chercher à faire mieux, ni plus puissant. Mais à partir de mai 1980, le Lion ose enfin proposer quelques chevaux de plus et une connotation plus sportive sur la S. Dès lors, la 305, tout en conservant son caractère bourgeois et placide, connaîtra des évolutions continues vers un peu plus de puissance avec la GT, la S5 et la GTX. Des voitures peu à…

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Lorsqu’on voit Gaydon aujourd’hui et les dernières productions de la marque, difficile d’imaginer qu’Aston Martin n’était, dans les années 80, qu’une petite officine qui concevait ses modèles avec des budgets ridicules et, parfois, des bouts de chandelles. Dirigée par Victor Gauntlett, la firme de Newport Pagnell disposait à l’époque d’une gamme vieillissante : la baroque (et déroutante) Lagonda à 4 portes, et les coupés et cabriolets V8 qui n’étaient que des versions rajeunies de la DBS (sortie en 1967). Il fallait impérativement sortir un nouveau modèle : c’est ainsi que fut lancé en 1985 le Design Project 2034 qui donnera…

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Le 14 juillet 2023, le 1er Régiment de Hussards Parachutistes (RHP) défile sur les Champs-Élysées. Si les traditionnels AMX-10 RC et VBL sont de la partie, on distingue aussi trois véhicules au profil inconnu, du moins dans les rangs de notre Armée de Terre. Il s’agit du Grizzly, produit par Arquus et destiné à équiper à terme la 11ème Brigade Parachutiste. Le Sabre dont est dérivé le Grizzly Rentrons dans le vif du sujet. Le Grizzly est certes le petit nouveau de ce défilé, mais n’est pas un inconnu pour autant. Arquus Défense a développé sur fond propre une évolution…

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Si le fast-food a pris ses marques en France dès les années 60, c’est dans les années 80 qu’il a véritablement explosé grâce à l’américain McDonald’s, au belge Quick, au français Free Time et à une myriade de petites marques parfois aussi rapidement créées que disparues. Parmi le trio de tête, c’est à Free Time que revient la palme du cool parmi les jeunes amateurs de junk food mais cette subtile distinction ne suffit pas pour survivre dans l’univers impitoyable du burger. Malgré Chatiliez, Salengro, l’humour noir et le Long Burger, la marque décalée finit par se faire manger puis…

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Souvent comparée à sa rivale nationale, la Renault 21 2 litres Turbo, la Peugeot 405 Mi16 n’était pas la plus performante des deux. Pourtant, la lionne s’est vendue presque 4 fois plus que la 21 et 2 fois plus que ses petites sœurs 309 GTI et GTI-16. Pas mal non ? Honnête sportive, la Mi16 répondait parfaitement à la demande sur ce segment : des performances et de l’efficacité, certes, mais pour un usage bourgeois et avec une certaine polyvalence, le tout associé à une relative discrétion. Autant d’arguments que la bouillante Renault ne pouvait proposer tout en faisant payer…

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