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    Accueil»La Culture»Danjoon Medusa : le monospace star (de cinéma)
    La Culture

    Danjoon Medusa : le monospace star (de cinéma)

    Par Paul Sernine30 juin 2022Mise à jour :10 juillet 2022Aucun commentaire4 min de lecture
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    Vous ne connaissez pas la Danjoon Medusa ? C’est pourtant « la voiture du futur » selon son commercial, joué par Jérôme Commandeur. Son petit plus technologique ? Un régulateur de vitesse. Vous l’aurez compris, la Medusa n’existe pas, du moins pas dans la réalité. Elle sert de cadre à un film totalement déjanté signé Nicolas Benamou, A fond, sorti en décembre 2016.

    Inspiré d’un fait divers : les problèmes de régulateur de la Renault Vel Satis

    Nous ne somme pas là pour critiquer la qualité d’un film : je vous laisse juge et chacun se fera une opinion. A fond réunit en tout cas une belle brochette d’acteurs, José Garcia, André Dussollier, Caroline Vigneaux, Florence Foresti ou encore Charlotte Gabris. Sans compter notre concessionnaire zélé déjà cité plus haut. Si le casting est haut de gamme, le véritable premier rôle de ce long métrage n’est autre que la Danjoon Medusa, celle par qui tout arrive et huis clos d’une comédie inspirée par les mésaventures d’un conducteur de Renault Vel Satis. En effet, en 2004, un homme avait affirmé être resté bloqué à 190 km/h sans pouvoir désactiver le régulateur de vitesse, finissant sa course folle dans une barrière de péage. D’autres incidents concernant le même type de véhicule avaient contribué à une méfiance généralisée pour la Vel Satis en général et le régulateur de vitesse en particulier. C’est ce fait divers qui sert donc de base au scénario, amenant situations cocasses et cascades en pagaille.

    Lazareth à la manoeuvre, Figueres au stylo, Mercedes à la base

    Pour réaliser le film, il fallait donc une voiture suffisamment grande pour pouvoir faire rentrer suffisamment d’acteurs. Un grand monospace s’imposait donc. Il fallait en outre ne porter préjudice à aucun constructeur : c’est la raison d’être de la marque asiatique fictive Danjoon et de son modèle phare, la Medusa. La production va donc faire appel à un spécialiste de l’automobile et de la moto bizarre (ou fantasque, c’est selon), Ludovic Lazareth. C’est lui qui se chargera de la réalisation des véhicules nécessaires au tournage. Pour servir de base à la Medusa, on choisit donc un Mercedes Classe V dont les 9 places permettent le huis-clos sans problème. Le design est confié à un ancien élève de l’école Sbarro, José Figueres, patron de JFDesign. C’est lui qui va créer l’identité visuelle de la marque et de la Medusa, allant même jusqu’à créer un intérieur spécifique.

    OCP 6000 SUX : la voiture qui craint

    « It’s back. Big is back. Because bigger is better.The 6000 SUX, an american tradition ». C’est avec ce slogan que l’Omni Cartel des Produits, l’OCP, présente sa nouvelle voiture, la 6000 SUX dans le monde futuriste de Robocop, de Paul Verhoeven sorti en 1987. Cette dernière, dont on peut voir les publicités dans le films, se base sur une Oldsmobile Cutlass de 1977 et offre un design déjà dépassé en 1987 (et encore plus quand on sait que Robocop se situe à la fin du 20ème siècle). Notez le jeu de mot entre SUX et SUCKS (« ça craint »).

    5 exemplaires seulement

    C’est Nicolas Benamou, le réalisateur du film, qui choisira le design définitif. Charge à Ludovic Lazareth de réaliser dans ses ateliers les cinq véhicules nécessaires au tournage. L’un n’est qu’un véhicule de présentation, blanc, nécessaire aux plans tournés en concession. Deux, rouges, sont destinés aux vues extérieures et aux cascades. Deux autres, eux aussi rouges, sont ce qu’on appelle des « top riders », conduit par des cascadeurs via un poste de pilotage installé sur le toit permettant le tournage de scènes « en pleine action ».

    Une Medusa crédible

    Les modifications des Mercedes Classe V sont donc effectués dans les locaux de Lazareth à Annecy. L’intérieur est totalement refait selon les dessins de Figueres, tandis que l’extérieur est remodelé grâce à l’utilisation de résine et de fibre de verre. Une fois peint et modifié, il faut être expert pour reconnaître le Van créé à Stuttgart. Le résultat n’en fait pas la voiture de l’année, mais il faut reconnaître le talent de Lazareth et Figueres pour « créer » un véhicule fictif totalement crédible qui fait écho aux nombreux produits chinois présentés semaine après semaine aujourd’hui.

    En image :

    La concession

    La bande annonce

    Aller plus loin :

    Le site de Lazareth

    Le site de JFDesign

    A fond Cinéma Classe V Danjoon Figueres José Garcia Lazareth Mercedes
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