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    Horch / Sachsenring P240 : le dernier luxe est-allemand

    Par Paul Sernine5 juillet 2023Mise à jour :5 juillet 2023Aucun commentaire4 min de lecture
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    Si l’on connaît relativement bien, en Europe de l’Ouest, les Tchaïka, les ZiL et autres Tatra destinées aux dignitaires des pays frères, membres du Comecon ou du Pacte de Varsovie, on ne s’attend pas à trouver pareille production en RDA, qu’on imagine cantonnée à la production de populaires à moteurs deux temps, Trabant ou Wartburg. Pourtant, dans les années 50, l’autre Allemagne produisit une berline de prestige portant brièvement la marque Horch (la dernière du nom) et terminant sa courte carrière par l’appellation plus anonyme Sachsenring, la P240.

    A la fin de la Seconde guerre mondiale, la partie est de l’Allemagne, occupée par les soviétiques, devient la RDA en 1949. Les usines automobiles du secteur (BMW à Eisenach et  Auto-Union – Audi, DKW et Horch – à Zwickau et Siegmar, notamment) passent alors sous la coupe de l’IFA (Association Industrielle pour la construction de véhicules), un conglomérat d’État au but simple : réorganiser la production jusqu’alors quasi inexistante. Certes, des BMW 326 puis 340 (renommées EMW suite à la plainte de BMW) furent construites à quelques milliers d’exemplaires, mais ces véhicules étaient obsolètes et inadaptés à la demande du pays. L’IFA décide alors d’investir un nouveau créneau : la voiture populaire, motorisée par des moteurs deux temps. Cette politique mènera à la production des Trabant et Wartburg qui feront la réputation de la RDA pendant des décennies. 

    Renouer avec le haut de gamme

    Pourtant, il apparaît rapidement que les pontes du parti ne peuvent décemment pas être transportés dans d’aussi petites voitures : l’égalité d’accord, mais pas trop quand même. L’IFA décide donc de développer un nouveau véhicule, une limousine de standing portant une marque prestigieuse, et dignement motorisée. Pour la marque, il suffit juste de se servir de Horch qui est justement le nom de l’entreprise de Zwickau chargée de la production du nouveau modèle. Pour le moteur, il suffit juste de récupérer le 6 cylindres OM6-42.5 développé pour un véhicule militaire peu de temps avant. D’une cylindrée de 2 407 cc, il développe 80 chevaux et permet d’atteindre les 140 km/h pour une consommation de 12 litres aux cent kilomètres. La P240 est évidemment une propulsion.

    Concernant la ligne, les stylistes est-allemands vont tout bonnement s’inspirer des voitures en vogue à l’époque : les américaines. Cependant, les mensurations plus raisonnables de la voiture, dénommée P240 (un rappel à sa cylindrée), la font ressembler bien plus à une Simca qu’à une Cadillac. Cependant, sa ligne Ponton lui va plutôt bien, et la fait rentrer dans la catégorie des voitures modernes, pour l’époque en tout cas. 

    Des problèmes de marque

    La Horch P240 est présentée à la classe politique du pays. Elle entre en production à partir d’octobre 1955, aux côtés de l’ancêtre de la Trabant 601, l’AWZ P70. A partir de 1956, le modèle gagne un nom, celui de l’usine et devient Horch P240 Sachsenring. En février 1957 cependant, Auto-Union GmbH (à l’Ouest donc, et récemment rachetée par Mercedes) obtient l’interdiction du nom Horch, 4 ans après BMW. Notre berline devient alors Sachsenring P240, tout simplement.

    Sa production dure peu de temps cependant : en 1958, la dernière P240 quitte les chaîne de Zwickau, après 1 382 exemplaires (les objectifs initiaux étaient de 6 000 à 9 000 véhicules par an, rien que cela). Il faut dire que sa production revenait très cher, en comparaison des GAZ Tchaïka russes et Tatra 603 tchécoslovaques. En outre, le succès de la P70 et l’arrivée de la Trabant P50 (ancêtre de la Trabi que nous connaissons) demandait à libérer de l’espace à Zwickau. 

    Cinq exemplaires de « Repräsentant » furent construits en 1969 sur des châssis P240

    C’est dans l’indifférence générale que la P240 tire sa révérence. Outre la berline, quelques cabriolets 4 portes d’apparat furent produits, ainsi qu’une poignée de breaks destinés à la télévision est-allemande (et tous peints en vert et blanc). En 1969, le gouvernement commandera une série de 5 modèles reprenant châssis et mécanique de la P240, et dénommé “Repräsentant” : des cabriolets 4 portes d’apparat là encore, mais au style totalement différent (et voulu plus moderne). 

    Images : DR / @addict_car (catalogues)

    Horch P240 RDA Sachsenring Trabant Zwickau
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